le 26 décembre 2016: tout ce que j'aurais voulu écrire

et jeter dans une bouteille à la neige...



1er jeu :   un jeu de questions-réponses, un peu à la mode du cadavre exquis, démarrant avec « et si……n’existait pas ? »
Des résultats surprenant de poésie, mais difficiles à transcrire.



2èm jeu :
-         chacun choisi un livre dans la médiathèque et l’offre à son voisin.  Le titre du livre devient l’incipit et la dernière phrase de la 4èm de couverture devient la dernière phrase de notre texte.
-         ensemble, nous définissons 4 contraintes d’écriture : écrire des phrases courtes, un être masculin doit intervenir dans l’histoire, une action au moins doit se dérouler dans le futur, 3 questions doivent être posées.

-         par un jeu de hasard, une question du jeu précédent est retenue : « Quelles différences peut-on observer pour reconnaitre les amoureux de la montagne ? »

Il nous reste à écrire, en répondant à la question posée.

Le facteur émotif s’appelle Bilodo.  Il est d’origine africaine.  Il a fui son pays en guerre.  Son passé atroce, il l’a laissé derrière lui.  Comment est-il arrivé en France ?  En ramant.  Le monde actuel se concrétise par des gens qui rament.  Il a eu de la chance.  Il a réussi à obtenir des papiers et travaille à la poste comme facteur.  A-t-il  réussi à gagner la confiance des gens ?  Pas vraiment, le monde qui l’entoure est méfiant.  Sauf les amoureux qui s’envoient des mots doux.  Surtout ceux qui vivent en montagne.  Ils vivent plus près des nuages, c’est pour ça.  Ils ont accepté Bilodo dans leur cœur.  Pourquoi ?  Parce que Bilodo est leur messager.  Quand il remet  le courrier, la porte s’ouvre, on le fait entrer.  Ils bavardent, s’intéressent à son histoire.  Ils échangent leurs illusions.  Un jour, mais quand ?... le monde tournera rond.  Bilodo va devoir devenir poète et abandonner tout espoir de tranquillité en laissant entrer dans sa vie l’intrigue et le sentiment.
                Anne

Comment chier dans les bois ?  Voici la question spécifique qui caractérise totalement les non-amoureux de la montagne.  Cela ne signifie pas forcément que les amoureux de la montagne aiment chier dans les bois, mais seulement que s’ils veulent répondre à ce titre, ils se sont au moins retrouvés une fois dans la situation.
Est-il plus facile de reconnaitre les hommes ou les femmes amoureux de la montagne ?  Les hommes sans aucun doute car quelque chose dans leur façon de s’habiller les trahit systématiquement.  Un couteau, un chapeau, un bandeau et un sac à dos !  Sont-ils réellement amoureux de la montagne ou cherchent-ils seulement à se donner un style ? En voilà des questions auxquelles je ne suis plus sûre de savoir répondre.  Mais il parait que le guide de Kathleen Meyer nous en apprendra beaucoup.  Vous le lirez pour en savoir plus.  Voilà un livre fort bien torché.
                Ayana

Tu mourras moins bête.  C’est une question pour qui ça ? 
Elle est pour toi Paul ?  Toi qui passera plus de 6 ans à te questionner, te demander, à chercher.  Au fait, je suis sûre que c’est ton but.  Tout apprendre.  Tout savoir.  Bravo l’étudiant éternel !
Mais stop !  La vraie question, la question primordiale.  La question éternelle.  La question qui nous tourmente tous.  C’est simple.  Ce n’est pas la science, la philo, l’économie ni la politique.
C’est tout bêtement comment reconnaitre les amoureux de la montagne…non ?  D’accord ?
Pour savoir comment reconnaitre ces gens-là, c’est vrai, il faut de la science.  Mais de la science idiote, évidente, de tous les jours.  De la science réduite à une BD ou un film sympa, avec les petits qui se bécotent sur les prés et les cols.
La science ce n’est peut-être pas du cinéma mais c’est drôle.  Boom !  Voilà la réponse !
                Candy

La Déesse des petites victoires n’aimait que la mer ; le soleil, la crêpe qui se retourne tous les ¾ d’heure, le sel qui pique les yeux, le sable qui colle dans la crème solaire.
Marcel, son voisin de serviette, n’aimait que la montagne ; le bonnet, le bronzage type lunette de soleil, la goutte au nez dans la crème solaire façon moustache.  Alors, que faisait-il à Canet Plage le 15 août, à 11h45 précise (moment où la Déesse expose maintenant ses bourrelets de fesse au soleil) ?
Il est là par amour, ou plutôt par attrait pour la vie de couple.  Il a choisi de suivre la première prétendante qui lui ait été présentée.  Mais à la réflexion il se dit qu’il aurait dû attendre le second, voire le troisième choix.  Sa dulcinée est une sirène qui passe sa vie en bikini au bar de la plage.  Pense-t-elle à lui en ces moments d’ivresse ?  Rien n’est moins sûr.  Alors, Marcel se prend à rêver à tout ce qu’elle lui avait fait miroiter pour leur vie future.  Elle avait accepté toutes les randonnées qu’il lui avait proposées, du moins l’idée de ces randonnées.  Avant de chausser une quelconque paire de bottines, il lui avait promis de passer le WE du 15 août à Canet Plage.  Elle lui avait bien parlé d’un petit monticule de sable à escalader, mais rien ne dépassait à l’horizon.
Il se dit que finalement il pourrait faire de l’œil et aguicher cette déesse étalée à côté de sa serviette.  Est-ce bien, est-ce mal, est-ce une attitude montagnarde ?...une équation impossible entre le génie, l’amour et la folie.
                Françoise

Les croix de la honte
Elena et Stephano se sont enfuis.  Elle, la femme mariée et bigote.  Lui, le jeune curé de la paroisse.
Ils ont quitté le village.  Ils sont partis devant eux, vers la montagne.
Elle a jeté la croix en or attachée à son cou.  Il a renversé le crucifix dans sa fuite.
Elle : « Qu’allons-nous devenir, où irons-nous ? »
Lui : « Nous nous cacherons dans les cimes, nous nous abriterons dans les refuges.  Et, de sommets en sommets, nous gagnerons la France. »
Au village, les recherches commencent.  Les hommes se préparent à la traque.
« Préparons les fusils, les arcs, les lances.  Nous les suivrons, nous les traquerons comme des bêtes sauvages. »
« A quoi pourrons-nous les reconnaitre ?  -Elle a une robe fleurie, lui sa soutane. »
La chasse durera toute la nuit.  Au village, les volets sont clos.  Au petit matin, un groupe d’homme arrive chargé d’un brancard.  Sur le brancard, une forme allongée recouverte d’une bâche.
« C’est un des amoureux ?» demande une femme.
« C’en est un » chuchota un archer
                Isabelle

La France à vol d’oiseau…est-ce possible pour un être humain ?  On essaie avec ULM ou avion, mais ce n’est pas ça !!!
Herbert rêve…
Dans 20 ans, il survolera la planète sous son oiseau.  Sous l’aile de son oiseau.  Un rapace.
Voudra-t-il bien de lui ??  Quel bonheur ce serait !
Voir le désert d’en haut !! Avec la vision de l’oiseau !
Voir la mer du ciel, comme le voit l’oiseau, avec son regard acéré.
Voir la montagne qu’il aime tant, le petit névé où elle l’attend, blottie dans son bivouac.
Son amoureuse !!
L’a-t-elle reconnu ?
Aie !! C’est froid !!
Le glaçon vient de tomber sur son genou !
Le glaçon de son whisky…
Arrête Herbert !!
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
                Marie-Jo

Au commencement du septième jour, Albert grimpe sur le versant sud de l’Ourthizet.  Le soleil brille.  Bientôt, il boira le vin chaud bien mérité.  Mais qu’y a-t-il dans le vin chaud de maman ?  Albert grimpe, grimpe, grimpe… est-ce de la cannelle ou de la cardamone ?  Albert grimpe.  Il contourne les genévriers.  Il grimpe.  Il glisse sur un rocher moussu. 
Albert grimpe.
Doit-on mettre des oranges ou des citrons ?  La pente est raide.  Le vin chaud se fait attendre.  Albert n’en peut plus.  Il s’arrête.  Une marmotte pousse un cri.  C’est comme si elle encourageait Albert. 
Il repart.  Encore un ou deux genévriers.  Encore quelques rochers moussus.  C’est le sommet.  Albert est silencieux. Pas un cri, pas de Hourra. 
Albert contemple le Plateau de Sault.  C’est beau.  Il en a même oublié le vin chaud de maman.  Il regarde partout.  Il contemple les arbres, les nuages, les rochers.  Au bout d’une heure, Albert a froid.  L’appel du vin chaud se fait entendre.  Albert entame la descente dans la forêt.  C’est une traversée dans les territoires intimes de la montagne, mais il pense quand même à des géographies lointaines.
                Margot

La Reine de Saba marchant, randonnant dans les Pyrénées :
« Pourquoi les appelle-t-on Les Pyrénées ? »
Une voix d’homme, Achille, en écho lui répondit :
« J’aime Pyrène, je suis amoureux.  Un jour je te le prouverai ! »
« Comment ? »
« En t’appelant, criant, chantant Pyrène… Pyrène… Pyrène… Je t’aime ! »
Et depuis 21 siècles cela nous révèle qu’une reine de Saba, d’une modernité inattendue, appela nos massifs La chaine des Pyrénées. 
Et dans le futur ?   Toujours pas de réponse… au prochain atelier d’écriture !
                Martine

D’espoir et de promesses vivent les amoureux de la montagne.  Sont-ils plus amoureux si on parle de haute montagne ?  Le facteur, qui connaît tout le monde du village, connait la réponse.  Il connait les relations.  Il sait qui reçoit des lettres d’amour.  Il connait les intrigues.
Tu sais qu’il note tout sur ce qu’il voit, et ce qu’il entend.
L’année prochaine, il va faire une pièce de théâtre.  Tu connais le titre ?
« La décadence sur le Plateau de Sault »
Le thème sera :   amoureux, oui ou non ?  De la montagne ou pas ?  Comment les reconnaitre ?
Le facteur, lui, il connait la réponse.
Commença alors pour lui une longue descente aux enfers.
Paul

Comment reconnaitre les amoureux de la montagne ?  Le lieu et la formule, des éléments décisifs pour le reconnaitre.  Evidemment, ils vivent plutôt en altitude, en immersion dans leur environnement.  Et la formule ?  Et bien elle sera simple, directe et sans fioritures !  Même si elle ne maitrise pas le dialecte local, l’élue comprendra rapidement les attentes du palpitant. 
Mais cet amour, est-il durable ou plutôt fluctuant en fonction des saisons ?  Il faudra en effet s’attendre à des ondulations sentimentales dues justement à l’immersion intrinsèque du milieu et des saisons.  Mais une fidélité à vie sera aussi envisageable que des papillonnages incessants et immaitrisables !
Qu’est-ce qui le différenciera des amoureux urbains ?  Il sera juste, plus vrai, plus intense, car c’est sa profondeur et sa sincérité qui préfigure nombre d’expériences artistiques qui sollicitent l’espace urbain.
                Remke

Vices et vertus, ou De la question de comment reconnaitre les amoureux de la montagne ?
C’est en se promenant solitaire que notre randonneur peut laisser libre court à ses pensées.  Que faire demain ?  Avec qui ? 
Il erre en se laissant guider par ses pas.  La rencontre viendra.   La nature est, et sera, sa meilleure alliée.  Il parviendra jusqu’à lui, jusqu’à elle… Il ne sait pas.  Dame Nature et ses fidèles compagnes, les montagnes, l’observent.  Il a décidé. Il partira.  Quand ?
Demain dès l’aube, quand blanchit la campagne.  Il partira.  Maintenant, il sait.  Il sent.  Il partira dans ses montagnes et se retrouvera…  de belles citations et des pages de réflexions.
                Stéphanie


3em jeu :

-Sur un petit papier, chacun écrit sa bonne résolution de l’année : « je m’engage à… » et le papier est mis dans le chapeau.

-Chaque participant tire au sort un mot (existant mais au sens obscur), un  morceau de phrase tiré d’une page du manuel à l’usage des futurs  professeurs d’EPS et une résolution.

Le texte consiste donc à donner des conseils pour réussir à tenir la bonne résolution grâce au mot inconnu et au bout de phrase. 




« je m’engage à respecter mes autres résolutions »

La phrase : Puis on affine le sens musculaire en éduquant le toucher

Le mot : exanthème

Pour se résoudre à respecter ses autres résolutions, il incombe de se préparer physiquement car, comme dirait l’autre, il s’agit d’obtenir un esprit sain dans un corps sain.  Pour cela, commençons par la palpation, cad une éducation au toucher.  Pas de développement sans l’utilisation d’exanthèmes.  C’est une sorte d’extenseur relié à des fils électriques qui stimulent les muscles pour qu’ils s’affirment au maximum.  De fait, la sensation du toucher est multipliée et on aboutit à une meilleure condition pour mener à bien toutes ses résolutions pour l’année future.

                Anne

« je m’engage à manger moins de sucreries »

La phrase : Le sujet est allongé, bras et jambes légèrement écarté ; rien ne doit gêner ou l’irriter.

Le mot : calliphore

Alors, pour commencer, je tiens à préciser que ce n’est pas mon engagement.
Pour manger moins de sucreries, je te conseille d’acheter un calliphore.  Tu en trouveras surement un dans un de ces magasins spécialisés diététique ou régime.  Un calliphore, si tu ne connais pas, c’est un petit photophore, une lampe d’appoint très mignonne qui donne une très jolie ambiance à ta cuisine ou même à ton salon.  Ton calliphore est directement relié à ton smartphone que tu as, j’en suis sûre, à proximité.  Il va tout, au long de la journée,  enregistrer les calories que tu avales !

Alors, si quand tu rentres chez toi, ton appart s’est transformé en discothèque (réaction du calliphore se transformant en lampe disco stressante) c’est que le cota est dépassé et que tu dois maintenant perdre les calories en trop en enchainant une heure de sport et une demi-heure de lâcher-prise.  Toujours supervisé par ton smartphone qui répète de façon très peu relaxante : le sujet est allongé, bras et jambes légèrement écarté ; rien ne doit gêner ou l’irriter.

Après cela tu pourras retourner vers ton salon en toute sérénité.

                Ayana

« je m’engage à apprendre une nouvelle langue étrangère »

La phrase : Le moniteur entretiendra cette atmosphère feutrée par une voix calme, monocorde et basse

Le mot : centrodonte


En tant que moniteur, je vais te conseiller comment réaliser ton engagement.  Je vais le faire d’une façon qui entretiendra cette atmosphère feutrée par ma voix calme, monocorde et basse.  De plus, je vais virer dans une ambiance centrodonte surprenante.

Donc, chère amie, pour apprendre une nouvelle langue étrangère, écoute avec une attention aigue, répète les sons nouveaux et pardonne toi les erreurs, elles vont être superbes !

                Candy

« je m’engage à rire une fois par jour, même si c’est rire jaune »

La phrase : contrôle de la respiration et prise de conscience des mouvements respiratoires.

Le mot : geekette



Si tu ne veux rire qu’une fois par jour, rien de plus simple.  Jusqu’au mois de mai, tu penses aux élections et à ce qui nous attend.

Après le mois de mai, pour arriver à rire au moins une fois par jour, tu contrôles ta respiration et tu prends  conscience des mouvements respiratoires.  Devant la complexité du système et la vacuité du monde politique, tu te diras qu’il vaut mieux en rire.

Et si tu veux rire jaune, tu empoignes ta geekette et tu vas pisser dans les bois.  Attention toutefois de ne pas marcher sur les résidus fécaux des participants de l’atelier qui seraient passés avant toi !

                Françoise

« je m’engage à jouer de la guitare régulièrement »

La phrase : la concentration totale, l’isolement doivent être recherchés.

Le mot : anodonte



Pour jouer de la guitare régulièrement et progresser, je vais te donner quelques conseils.

Tout d’abord, accorder la guitare.  Rien n’est plus ennuyeux que de devoir se boucher les oreilles tout en jouant, en plus ce n’est pas très pratique.

Ensuite, s’isoler.  On sait combien de maris râleurs ont tué dans l’œuf des vocations naissantes.  Une pièce isolée avec des boites d’œufs, de la laine bouillie ou de la paille seront privilégiées.  Pour finir, la concentration totale, l’isolement devront être recherchées.  Pour cela, il y a une solution, radicale certes, mais réellement efficace.  Te faire ôter toutes les dents par un bon chirurgien-dentiste, spécialité reconstruction maxillaire.  Être anodonte est la seule option pour réfréner de façon irrémédiable toute velléité de chantonner et importuner ainsi son entourage. 

Essaye, tu me diras merci !

                Isabelle

« je m’engage à rire »

La phrase : solliciter l’appareil cardio-pulmonaire, afin que l’irrigation des muscles soit la meilleure possible

Le mot : dedipix



Afin de pouvoir rire de tout, tout le temps, avec tout le monde, je te conseille d’améliorer l’irrigation des muscles faciaux en prenant une pilule de dedipix.  Ce médicament miracle ne sert pas à solliciter ton appareil cardio-pulmonaire.  Non !

Il donne juste mauvaise haleine.  Ainsi, quand tu souffles à la figure de ta belle-sœur ou de ta belle-mère, les réactions entrainées égayeront les interminables repas de famille et te feront rire aux éclats

                Margot

« je m’engage à ne plus manger de chips le soir »

La phrase : pour calmer certains sujets très nerveux avant une compétition

Le mot : kentomanie



Manger des chips le soir, cela s’appelle la kentomanie, ma grande !

Tu me dis donc que tu t’engages à ne plus le faire en 2017.  Bon, c’est ton choix !

Même si, au fond, on dit que pour calmer certains sujets très nerveux, notamment dans ton cas avant une compétition de natation, le sel contenu dans les fameux chips est plutôt recommandé.

Mon conseil serait finalement de te demander si tu n’as pas attrapé la manie tout court de vouloir prendre des engagements stupides chaque début d’année !!

                Marie-Jo

« je m’engage à laisser ma créativité s’exprimer sous toutes ses formes »

La phrase : lorsque l’isolement, l’abandon même est atteint, on recherche des sensations de pesanteur et de chaleur.

Le mot : bisulce



« Je m’engage à laisser ma créativité s’exprimer sous toutes ses formes »…Ah bon !  Eh bien, il va falloir t’isoler !

Faire quelques mouvements de bisulce.  Quand tu te sens abandonné, laisses toi aller jusqu’au bisulce et de là, recherche des sensations de pesanteur.  Ta créativité sera dans un état de léthargie, tu planes comme Thomas Pesquet, notre astronaute français dans le Soyiouze.  Et dès que tu sens une chaleur douce t’envahir, ne te retiens pas… à vous de terminer et je vous souhaite d’arriver au bisulce.

                Martine

« je m’engage à ne pas m’inquiéter de l’effet que pourra avoir Trump »

La phrase : que les mouvements se fassent avec le maximum d’amplitude 

Le mot : échauboulure



Rassure-toi, ne t’inquiète pas, l’effet que pourra avoir Trump sur toi sera nul.  Peut-être que tes mouvements se feront avec le maximum d’amplitude mais la chance est petite.

Aux moments difficiles, pense à l’échauboulure, ça va t’aider.  Mais n’exagère pas, l’échauboulure est excellent à une dose moyenne.  L’abus tue.

Vive les trumpetistes !

                Paul

« je m’engage à apprendre le catalan »

La phrase : à la fin, le retour à la station debout sera progressif

Le mot : Jécoraire



Pour rêver d’apprendre le catalan en une année seulement, mon meilleur conseil sera l’immersion totale (un peu comme ces amoureux d’altitude, tu vois ?)

Si tu ne peux te permettre une délocalisation totale durant un cycle entier de quatre saisons en cette terre pourtant si proche, il te restera le salut de t’offrir pour tes étrennes un jécoraire.

C’est un outil assez fabuleux puisque JE (donc toi) avec seulement ton cœur (CORA) pourra aller (IRE) là où tu le désires, à chaque fois que tu seras connectés (eh, même moi je suis résolument moderne et j’arrive à te conseiller l’objet connecté !)

Bref, le plus simple est qu’à ce moment-là, tu t’allonges confortablement quelque part ; dans ta chambre, le canapé, voire la prairie du voisin (si la connexion wifi le permet) et tu vis l’immersion directement sur le cœur de la Catalogne (puisque c’est ton cas)

Dernier conseil, veille bien qu’à la fin, le retour à la station debout soit progressif.

Bonne chance à toi !

                Remke

« je m’engage à être encore plus sérieux l’année prochaine »

La phrase : obtenir le repos le plus complet par l’intermédiaire de postures qu’il faut contrôler

Le mot : escafignon



Je te conseille de pratiquer l’escafignon, tu n’as pas besoin de comprendre ce que c’est.

Dès l’année prochaine, d’ici quelques jours, tu pourras commencer.

Il faudra obtenir le repos le plus complet par l’intermédiaire de postures qu’il faut contrôler.  Il faudra prendre cela très au sérieux.  Il faudra donc un lieu calme et apaisé.  Tu pourras tirer les volets et veiller à ce que la lumière soit tamisée.  Il faudra ensuite respirer lentement et fermer les yeux.

C’est que l’art de l’escafignon ou de la sieste, c’est sérieux !

                Stéphanie


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