1er
jeu :
un petit jeu très court d’échauffement de la main et du cerveau : écrire
une ou deux phrases avec des mots rimant en ZAR
Bizarre ? A l’Alcazar César qui se trouvait par hasard
au bazar vit dans le blizzard un isard et un lézard. Comme c’est bizarre !! Annie
Bizarre ? Alcazar le lézard rencontra par hasard César
l’Isard qui mettait le bazar dans le blizzard…
comme c’est bizarre !! Béranger
Bizarre ? ben oui, César Alcazar, ce fameux lézard ami
des isards est tombé par hasard sur un bazar en plein blizzard de soldes. Comme c’est bizarre ! Candy
Bizarre ? César l’avait bien dit que c’était le
bazar. Il n’y a pas de hasard à
l’Alcazar, tous les isards et les lézards dansent dans le blizzard, comme
c’est bizarre !! Cécile
Bizarre ? Qu’es aquo ce bazar qu’a envoyé le blizzard
au hasard de son souffle ; vent d’Alcazar passant par la vallée de César
dérangeant au passage les isards montagnards et les lézards des bois. Vous avez dit bizarre ?? Françoise F.
Bizarre ? César qui chasse les lézards de l’Alcazar
juché sur un isard ? Quel bazar
dans ce blizzard mais il n’y a pas de hasard ! Comme c’est bizarre !! Françoise M.
Bizarre ? César à l’Alcazar dans le
blizzard ? Un isard ami d’un lézard
en bazar ? Comme c’est
bizarre !! Lucie
2ème
jeu : Chacun reçoit une feuille avec un mot bizarre (un vrai mot mais au
sens inconnu de tous ou presque). On va
écrire une définition, la cacher, et passer la feuille au voisin qui va faire
de même. Le tour terminé, on a donc 7
mots bizarres qui ont chacun 7 définitions différentes. Chacun reçoit une feuille mot-définitions au
hasard.
On va
écrire avec 1 incipit, 2 consignes choisies par le groupe (l’action se déroule
au passé ET dans un pays bizarre où il pleut) et on doit introduire dans le
texte les 7 définitions reçues.
Hongroyage :
Nom
masculin, évoquant les grandes migrations humaines à travers l’Europe et en
particulier passant par la Hongrie.
Méthode
hongroise de fabrication du vin.
C’est le nom
que l’on donne à un grand nettoyage de printemps que l’on fait sans aucun
enthousiasme, s’en y croire vraiment.
Disque
mécanique dans le moteur des limousines dites « royales »
Voyage en
Hongrie, uniquement le mercredi.
En
mécanique, le système est complexe et seuls des spécialistes savent régler
cette machine infernale, souvent ça vous explose au visage,
attention !
Engrenage de
fabrication hongroise, réputé pour bien tourner.
Il y avait quelque chose dans l’air,
quelque chose de bizarre. A cette
époque, le climat était très différent en Europe. Dans la tourmente et dans la pluie, les
peuples migraient et traversaient la Hongrie, centre de ce monde. C’est à cette époque que fut développée la
fabrication du vin, ainsi que les premiers systèmes mécaniques. Ces machines complexes étaient souvent d’un
genre infernal et pouvaient vous exploser au visage. Mais ils menèrent à l’invention des
engrenages hongrois, réputés pour très bien tourner, ainsi que le disque
mécanique qui depuis plus de cent ans fait la fierté des limousines dites
« royales ». Mais, fort de ce
travail effectué la plupart du temps sous la pluie, les hommes ne pouvaient
éviter d’amener boue et saleté dans leurs foyers. Les femmes prirent l’habitude d’effectuer un
grand nettoyage de printemps. Si à
l’époque il était nécessaire, il est devenu une tradition, perpétuée à travers
les siècles, mais fait de nos jours sans grande conviction. Pour revivre cette époque passionnante,
l’agence de voyage « Hongroyage » met en place des voyages vers la
Hongrie tous les mercredis.
AnnieEpeichette :
Petite
épuisette ayant une forme d’épée utilisée pour attraper de toutes petites
écrevisses.
Petit peigne en ivoire
qui n’arrache pas les cheveux.
Fourchette ancienne,
romaine, qui servait à manger une soupe épaisse aux épinards.
Epuisette XXL pour la
pêche en mer.
Je le connais bien ce
pic, le pic épeichette avec sa robe noire et blanche et sa casquette rouge qui
descend derrière sa nuque. Il se loge
dans les trous d’arbres qu’il creuse lui-même à coup de bec.
Une chette de grande
épaisseur.
Nouvelle épuisette qui,
une fois posée dans le lac, invite les poissons à venir s’y emprisonner seuls,
facilitant ainsi le pêche.
Il y
avait quelque chose dans l’air, quelque chose de bizarre.
Du
soleil, sérieusement ? Du soleil en
mai ?
Les
petites écrevisses prirent peur en voyant cela, elles étaient trop habituées à
la pluie. Mais heureusement, ce ne fut
qu’une accalmie de passage et il se remit à pleuvoir. Mais quelques instants plus tard, la lumière
naquit à nouveau et une petite épuisette en forme d’épée attrapa une écrevisse
et la tracta à la surface, inexorablement.
Celle-ci beugla jusqu’à le dernière goutte en terrifiant le reste de la
colonie d’écrevisses. Puis, le calme,
angoissant ! Tout le monde se
dévisageait droit dans les pinces, la peur au bout des cils. Et soudain, la pluie s’arrêta de nouveau et
une épuisette descendit. Elle était
surmontée d’un panneau qui invitait les poissons à venir s’y reposer en
paix. Mais les écrevisses n’étaient pas
dupes ! Elles n’étaient pas des
poissons et le pauvre César avait été emporté il y a quelques minutes à peine
dans la même accalmie. Comme par dépit,
après déjà de longues minutes d’immobilisme, elle remonta à la surface,
vide. Les écrevisses se croyaient enfin
sorties d’affaire quand la pluie revint.
Mais bien trop tôt, elle re-disparu et une épuisette XXL pour la pêche
en mer pourfendit la surface et faucha tout sur son passage. On raconte que, après cet ultime passage
meurtrier, on ne revit plus jamais cette mystérieuse lumière, laissant les
survivants en paix sous la pluie.
Béranger.
Archimandrite:
C’est le stade le plus avancé
de la mandrite, célèbre maladie qui touche une personne sur 8 milliard, juste
au-dessus de la supermandrite.
Plante tropicale ayant gardé des
caractéristiques originaires. La forme
de ses fleurs évoque une araignée.
Ramification exceptionnellement
développée de plantes vertes.
Une maladie qui consiste à répéter tout
le temps "moi je sais".
Pierre très commune qui est formée par
une pression très forte lors d’une éruption volcanique.
Inflammation de la partie supérieure des
mandibules.
C’est toujours la même chose, il répète
et re-répète sans arrêt, à s’en tordre la bouche. Les maxillaires sont douloureux tellement il
redit à n’en plus finir.
Il y
avait quelque chose dans l’air, quelque chose de bizarre, le parfum lourd d’une
plante tropicale qui avait gardé des caractéristiques originaires et dont la
forme des fleurs évoquaient une araignée.
La pluie qui tombait faisait reluire les ramifications
exceptionnellement développées de cette plante qui poussait facilement sur
l’archimandrite, pierre très commune formée par une pression très forte lors
d’une éruption volcanique. Jeannot, qui
admirait cette archimandrite sous la pluie, entendit une voix rauque qui
répétait « moi je sais » comme une maladie. « Il a sûrement le stade le plus avancé
de cette célèbre maladie qui ne touche qu’une personne sur 8 milliard, se dit
Jeannot, ça devait se trouver juste au-dessus de la supermandrite »
pensa-t-il, convaincu que cette inflammation rare se trouvait dans la partie
supérieure des mandibules. « C’est
toujours la même chose, pensa Jeannot, il répète et répète sans arrêt, à s’en
tordre la bouche. Les maxillaires sont
douloureux tellement il redit à n’en plus finir »… la pluie non plus n’en
finissait plus !
Candy
Greubon :
C’est un très vieux chardon qui ne fane jamais et domine
toutes les autres plantes du haut de ses piquants et de son mépris.
Gros sac en plastique, cousu pour pouvoir faire pousser des
plantes thérapeutiques dans une terre précieuse et riche.
Se dit de quelqu’un qui aime manger des grenouilles. Ah que c’est bon de grogner.
Quand il n’est pas content, l’Alsacien grogne, c’est bien connu dans
l’Est de la France, une expression typique qui veut tout dire.
Célèbre expression, souvent prononcée à la suite d’un échec
cuisant.
Se dit d’un aliment qui est très très bon.
Bonbon acidulé fabriqué pour dégouter les enfants des
sucreries.
Il y
avait quelque chose dans l’air, quelque chose de bizarre, l’alsacien
greubonnait toujours, cette fois à cause de la pluie, pourtant il aimait manger
les grenouilles. Il avait l’habitude de
les capturer dans de gros sacs plastiques initialement prévus pour faire
pousser des plantes thérapeutiques .
Certains mettaient des chardons d’eau dans ces sacs, de très vieux
chardons qui, dans les champs, dominaient toutes les autres fleurs, surtout au
pays Vermeille, là d’où ils venaient. A
certains endroits, il ne poussait que ça, une vraie invasion ! C’était un échec cuisant pour les botanistes
de n’avoir pu endiguer cette prolifération.
Alors souvent, ils prononçaient cette expression magique issue à
l’origine pour parler d’un aliment qui n’était pas très bon. Rien n’était bon au pays de Vermailles. Là-bas, ils n’aiment pas les enfants et ils
fabriquaient des bonbons acidulés pour les dégouter des sucreries. Tout était toujours mouillé et pourtant il ne
pleuvait pas. C’était étrange, une
bizarrerie typique de cette île que l’on pensait paradisiaque, l’île des
Vermeilles.
Cécile
Manécanterie :
Chanter avec ses mains.
Par exemple, il a manicanté toute la soirée en mangeant des canapés.
C’est bien faire des manières pour rien ! surtout chez
les ados avec leurs messes basses en se tortillant de gauche à droite, pivotant
sur eux-mêmes et balayant leurs cheveux d’un geste leste.
Maladie qui pousse à vouloir quantifier les œuvres de
Manet.
Nouvelle technique de manucure qui colore à la fois les
ongles et la peau de toute la main de façon harmonieuse.
Méthode de travail du cuir utilisée dans la fabrication des
sacs à main ou autres accessoires.
C'est une petite mezzanine que l’on ne trouve que dans les
maisons rondes.
Mesure scientifique pour peser la bêtise des discours
politiques.
Il y
avait quelque chose dans l’air, quelque chose de bizarre.
En effet, ce qu’il y avait de bizarre dans l’air, c’était ce fort taux
d’humidité pour un mois de mai. Pays
bizarre où le printemps transforme tout en liquide. C’était une véritable mécanterie ! Chanter avec ses mains devenait impossible
tant l’air était épais. Même les ados
qui ont l’habitude de se tortiller de droite à gauche en pivotant sur eux-mêmes
s’enfonçaient dans la boue. Une vraie
maladie atteignait chacun : vouloir quantifier les œuvres de Manet. Certains métiers devenaient impraticables,
comme la nouvelle technique de manucure qui colore à la fois les ongles et la
peau de toute la main de façon harmonieuse.
Toute forme d’art devenait soluble dans l’eau ! Le travail du cuir, jusque-là réputé dans
cette région, devenait obsolète. Il n’y
avait que Capucine qui avait sorti son épingle du jeu. Petite chercheuse scientifique, qui depuis la
mezzanine de sa maison ronde avait enfin trouvé le moyen de mesurer la bêtise
des paroles des hommes politiques.
Françoise F.
Mangoustan :
Crustacé rare, vivant en profondeur dans les eaux de
l’Afghanistan.
Mangue qui pousse uniquement en Ouzbékistan.
C’est bien sûr le petit de la mangouste, pas très joli le
bébé ! Mais les parents n’étant pas
bien beaux, leur descendance ne peut pas être terrible.
Désigne une mangoustine après un voyage dans le temps.
Animal carnivore qui se nourrit uniquement de mangoustes.
Arbre tropical dans lequel habitent les mangoustes.
Pays où ce que l’on mange n’a aucun goût. Triste pays !
Il y
avait quelque chose dans l’air, quelque chose de bizarre. Ça se passait le 7ème jour, le
jour où Dieu avait décidé du déluge. La
veille, il avait créé ce petit crustacé rare qui ne vit que dans les eaux
profondes d’Afghanistan. Mais il s’était
un peu emmêlé les pinceaux car ce petit crustacé était censé se nourrir
uniquement de cette espèce de mangue qui ne pousse qu’en Ouzbékistan. Or, le jour d’avant, Dieu avait créé les pays
et les frontières. L’Afghanistan ce
n’était pas l’Ouzbékistan et Dieu était condamné à voir sa dernière invention
mourir de faim. Il se vit dans
l’obligation de chercher une solution à ce grand bazar qu’il avait lui-même
introduit dans sa création. Il eut
l’idée de recourir aux services de petits bébés mangoustes, aussi moches que
leurs parents, afin d’effectuer le trajet entre les deux pays, le dos chargés
de mangues. Mais la tâche était rendue
difficile par les trombes d’eau qui tombaient du ciel. En plus, en chemin, les troupeaux de bébés
mangoustes risquaient de tomber sur des mangoustines carnivores, créatures
ayant subit l’évolution quelques siècles plus tard et retombées au 6ème
jour par les couloirs du temps. Bref,
Dieu était dans le pétrin avec cette créature sans queue ni tête ! Après une nuit de réflexion vaine, et Dieu
n’est pas réputé pour sa patience, de colère, il lança le déluge sur sa terre
et promulgua la fin de tous les mangoustans, qu’ils soient crustacés ou arbres
à mangoustes. Dans son 52ème
commandement, il décréta que le mangoustan serait définitivement le pays où ce
que l’on mange n’a aucun goût. Triste
pays où il pleut tout le temps !
Françoise M.
Imidazole :
Est un médicament traitant les écoulements du nez, l’effet
est rapide, il convient de ne pas faire plusieurs pulvérisations par jour mais
une seule le matin, au levé.
Nom d’une boisson à base d’amygdales d’animaux, souvent de
mammifères de la famille des hominidés.
Médicament de la famille des apramazole dont l’effet
thérapeutique est d’imiter le mal, le transcender pour finalement le
réduire.
Substance chimique permettant à certaines molécules de se
transformer pour en imiter une autre.
C’est le carburant du futur, pas encore inventé : un
mélange bien osé de "imide" et de "dazole"
Produit domestique inventé pour donner du rose aux habits
des chatons frileux.
Substance utilisée en pharmacie pour fabriquer des
suppositoires.
Il y
avait quelque chose dans l’air, quelque chose de bizarre. Comme une odeur chimique qui permettait à des
molécules de se transformer en autre chose.
Je pensais que c’était cette pluie battante qui durait depuis trois
semaines et révélait ce drôle de fumet.
Mais c’était en fait l’arrière-gout de mes suppositoires qui me revenait
en bouche. Voilà six mois déjà que
j’avais emménagé dans ce pays bizarre et le soleil peinait à percer les
nuages. J’étais arrivée ici car j’avais
trouvé un nouveau job au laboratoire pharmaceutique afin de travailler sur la
mise au point d’un médicament dont l’effet thérapeutique était d’imiter le mal,
le transcender pour finalement le réduire.
Son effet secondaire, si l’on faisait plusieurs pulvérisations par jour
(au lieu d’une unique prise) était de donner du rose aux habites des chatons frileux. Et ça, on préférait le garder secret !! Ici, les véhicules avaient toujours
fonctionné avec du carburant futuriste, mélange bien dosé d’imide et de dazole,
utilisé également dans les pathologies nasales (principalement le « rhume
du pays bizarre »). L’eau de pluie
était autrefois récoltée pour fabriquer une boisson à base d’amygdales
d’animaux, souvent des mammifères de la famille des hominidés, servant à
baptiser les nouveau-nés. Quelle drôle
d’idée !! C’était peut-être ce
breuvage qui flottait dans l’air, qui sait…
Lucie
3ème
jeu : - En faisant tourner les feuilles, on remplit le tableau des choses
qui nous paraissent bizarres.
-
Dans la médiathèque, chacun choisi un document
dont on pourrait dire que c’est un choix bizarre le concernant.
-
Au milieu d’une feuille vierge, on écrit le titre
de ce document et on passe la feuille au 2ème voisin de droite.
-
En bas de la feuille reçue, on écrit la dernière
phrase du document et on la passe au voisin de droite
-
Au-dessus de la feuille reçue, on écrit la 1ère
phrase de la 4ème de couverture.
Et on
écrit en insérant dans notre texte les mots du tableau des bizarreries.
Il
officia pendant plus de 40 ans sur la place du village en qualité de boucher,
que dis-je, docteur es boucherie ! Il avait toujours voulu être banquier. Son père était professeur à l’université et
étudiait la bizarrerie humaine. Ceci
l’amena, entres autres, à se spécialiser sur les Cathares et notamment sur
l’histoire incroyable du Diable et le Cathare de Vasco. Tous les ans, la famille voyageait. Lorsqu’il eut 14 ans, ils allèrent en Chine
qui était à l’époque un pays très pauvre.
Là-bas, il découvrit un peuple qui se délectait de plats à base
d’insectes grillés. Il revint en France
décidé à faire connaitre ces plats à ses camarades. Il alla au sommet du Sacré-Cœur et cueilli quelques
feuilles de vigne et en enroba des insectes qu’il avait lui-même grillés. Ce n’était que des fourmis mais le goût était
bon. Sa nouvelle vocation était née et,
de fil en aiguille, il devint boucher des insectes. Quand il revit ses camarades quelques années
plus tard, l’un d’entre eux lui dit : « une carrière tout à fait
originale ! » Ce à quoi il
répondit : « je te le fais pas dire ! »
Annie
Opéras
comiques ou concertos éblouissants, sérénades légères ou messes solennelles, le toit d’une centrale nucléaire convient
parfaitement à tout cela, venez faire vos événements chez nous !
Vous
serez accueillis par un pétrochimalier.
Et si vous devenez président de la république, il portera même une
culotte de peau tyrolienne pour honorer votre fonction. Pour le repas, on vous servira notre meilleur
plat intitulé « Le Grand A », une pizza aux pâtes et aux
pommes de terre. Notre centrale est
tellement sûre que nous avons installé un centre commercial dans l’enceinte de
confinement. Vous pourrez donc finir la
journée en faisant du shopping. Pour nous trouver, c’est
bien simple : après la décharge, tournez à gauche sur le Chemin de
Montségur.
Béranger
une feuille égarée, mais il y avait parmi les mots à placer: pizza bizarre, chef de l'état, boléro, derrière le pot d’échappement d'une voiture.
Les
hypermarchés sont une spécialité bien française et pourtant ces temples de la
consommation qui dévorent le cœur des villes restent méconnus, c’est comme si
on avait créé exprès des objets de destruction massive. Par exemple, la pizza bizarre composée
uniquement d’ingrédients inconnus encourage des achats soi-disant
spontanés mais qui en réalité sont les
décrets du chef de l’état, ce superman, cet homme en boléro, cet homme
d’acier qui se cache dans les gorgeries de l’Alcazarerie des idées reçues,
sans questionner le système financier néo-libéral de Reagan. Cet homme qui devrait savoir que rester assis
derrière le pot d’échappement de la voiture capitaliste ne peut plus représenter
les meilleures bases existentielles mais
bien les émotions négatives.
Candy
Un
grand tumulte agite Carcassonne. Evidemment, personne n’avait encore vu une
sirène dans les remparts. Elle était
belle et faisait sensation sous l’eau qui s’était accumulée au centre de la
place pavée, une vasque construite en pierre qui n’avait encore jamais retenu
une telle créature. Mais le soir
tombait. Les touristes partis, tout le
personnel -guides, interprètes, hôtesses- fatigué, décida de prendre le
bouillon de onze heures. C’était à leurs
yeux, la possibilité de vivre heureux, psychologie du bonheur qu’à cet
instant ils savouraient. La petite
dernière arrivée, une jeune hôtesse d’accueil arrivée de Bizarland
(malheureusement on ne sait pas où c’est et elle n’a pas voulu nous le dire)
était vêtue en ce mercredi d’avril d’un pantacourt à queue de pie, elle
semblait vouloir ressembler à Barbie avec ses lèvres ultra pommadées de
rouge. Ca ne faisait que trois jours
qu’elle était avec nous et nous pensions qu’elle venait de Lille-Lesquin.
Cécile
Rejoins
Superman ! l’homme d’acier.
Oui,
c’est bien à toi que je m’adresse, toi le politicien véreux. Mets-toi enfin au service des humains et de
la planète que nous habitons. Oublie ton
ambition de tous nous faire devenir idiots.
Je
découvre les chiffres : tes seules propositions pour le
moment sont au nombre de trois :
-
Nous envoyer sur Mars en vacances alors que
notre planète est la plus belle
-
Nous faire manger des insectes sur le pouce,
quotidiennement
-
Nous tricoter des cache-nez pour couvrir nos
pieds.
Alors,
évite la prochaine fois d’imprimer en Chine ton programme !
Françoise F.
Nous
avons parfois du mal à nous sentir heureux, surtout quand il
pleut sans arrêt. On essaye de se
trouver des occupations pour tuer l’ennui, pour faire venir sur nous une
impression de soleil. Pour certains,
trier les poussins mâles et femelles peut être d’une grande consolation face au
vide de l’existence. Les mâles à droite,
les femelles à gauche et on se sent utile.
D’autres trouverons le même contentement dans le tri des huitres, plus
minutieux encore. Certains vont chercher
leur plaisir dans des occupations qui paraissent plus élevées. Ils embarquent alors dans d’immenses bateaux
de croisière où ils espèrent rencontrer Mozart, le prodige musical. Ou alors, ils se livrent à la danse,
occupation stimulante qu’ils pratiquent souvent à la lueur des chandelles dans
d’étranges tenues gothiques. Ils se
prennent pour les rois du monde, leur égo et leur développement personnel
atteignent des sommets de béatitude.
Mais plus on monte et plus la chute est rude. Un jour ou l’autre, ils se retrouveront
bizarrement dans leur cuisine à chercher à nouveau quelques occupations pour
tuer le temps, quelques poussins à trier.
Car si à chaque poussin son vendredi, à chaque cochon son
samedi !
Françoise M.
1,
2, 3… découvre les chiffres avec tes doigts ! Avec ça, tu pourras travailler plus pour
gagner plus !! Super !! Pourquoi pas devenir bizarologue ? Tu organises ton temps comme tu veux. Tu travailles sur les choses et les
événements bizarres qui deviennent donc… mais bizarres ! Au moins tu n’as pas à bosser comme cochon
et fils, près d’une décharge en Syrie.
Plus sérieusement, préfère un métier que tu aimes, au moins au temps qu’une
bonne plâtrée de cornouillacées !
Où tu peux t’épanouir sans que le temps te semble long, où tu peux comme
tu veux te vêtir, même de tes mules à pompon ! Mais avant toute chose, souviens-toi bien que
« le pot de terre n’est pas venu à bout du pot de fer… »
Lucie
TOUJOURS AUSSI FOISONNANT CE TRAVAIL OU PLUTÔT JEU ET QUAND ON CONNAIT LES ACTEURS TOUS SI DIFFÉRENTS C'EST BIZARRE QUE ÇA COLLE SI BIEN !!!
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