1er jeu : tu fais un pas vers…
Chaque
participant écrit sur des petits papiers LA chose qui lui fait peur et deux
choses qui le rendent heureux.
Les papiers
sont mis au chapeau et retirés au hasard.
Sur le haut
de la feuille, on écrit « tu fais un pas vers (LA chose qui fait peur)
n’aie pas peur » et on écrit la suite en introduisant les deux éléments
qui rendent heureux.
Une
contrainte : introduire dans l’écriture un décor tiré au hasard d’un livre
de photos de la ville de Detroit
Choses qui
rendent heureux : le printemps, la bière
Tu fais un pas vers le radicalisme religieux. N’aie pas peur car dans ta petite bulle, dans
ton petit quartier symétrique, le temps s’est arrêté. Tout recommence sans cesse identique à
lui-même, un printemps éternel rendu joyeux par des litres de bière pas
chère. N’aie pas peur car la peur que tu
dégages va t’attirer, par une dérivation de la loi de l’attraction, tes propres
peurs. Oublie le radicalisme religieux,
car plus tu en auras peur, plus il aura de pouvoir sur toi et plus cela risque
de t’arriver. Noie ta peur, oublie-la,
ferme les yeux et croise les doigts.
Aiyana
Choses qui
rendent heureux : la chanson, les surprises
Tu fais un pas vers le Brexit, n’aie pas peur, la chanson des machines et
la fumée des cheminées surpasseront ce moment.
Il ne faut pas voir cela comme une surprise, c’était prévu. Pour certains, cela sonne le glas du pays,
pour d’autres cela est le début d’un nouveau départ. Le temps nous le dira…
Béranger
Choses qui
rendent heureux : voir les autres sourire, une balade en forêt
Tu fais un pas vers l’araignée.
N’aie pas peur, tu trouveras le courage qu’il te faut! Tu devras faire deux choses, deux choses sur
lesquelles tu pourras compter.
En premier, souviens-toi du plaisir que de voir les autres sourire te
donne. Cela te remontera le moral malgré
le gris triste que génère notre HLM.
Avec ce petit élan positif, tu pourras mettre un pied devant l’autre et,
silencieusement, doucement, tu verras, tu trouveras ton bonheur ! Tu seras en balade dans la forêt, dans le
vent éblouissant des feuilles qui dansent.
Candy
Choses qui
rendent heureux : l’arrivée du printemps, les animaux
Tu fais
un pas vers le vide. N’aie pas
peur. L’immeuble est haut certes, et
avoir les pieds au bord du vide, tout au bord du vide, n’est pas la position la
plus confortable que tu connaisses. Mais
fais-moi confiance. Regarde sous la
pointe de tes pieds, les jeunes feuilles des grands arbres te chatouillent
presque. La nature t’appelle, c’est un
moment magique : l’arrivée du printemps.
Il se passe à ce moment-là des choses extraordinaires. La vie renaît, pousse, jaillit, tes ailes
pousseront comme celles des papillons.
Fais un pas vers le vide et rêve de devenir un animal ailé, nouvellement
né.
Françoise F.
Choses qui
rendent heureux : me perdre dans la vie des autres, dans un livre. Rencontrer des copains
Tu fais un pas vers la douleur, n’aie pas peur. Lève les pieds suffisamment hauts pour ne pas
te trébucher sur les pavés disjoints. Tu
resteras debout. Dans ta sombre maison
de brique, tu inviteras des copains et tu rentreras dans leur vie pour y découvrir
des moments heureux. Tu pourras aussi
aller t’asseoir devant l’usine abandonnée, profitant d’un rayon de soleil. Tu te perdras alors dans un bon livre. Tu oublieras ainsi les douleurs de la vie,
pour un temps du moins.
Françoise M.
Choses qui
rendent heureux : le sport, la glace
Tu fais
un pas vers le brouillard en montagne.
N’aie pas peur, dans ce site tu ne peux pas te perdre. A droite, à gauche, en face, des milliers
d’yeux te regardent, des lumières te guideront semblables à une armée de vers
luisants. La pelouse t’accueillera pour
faire du sport en plein air, à l’ombre des arbres. Le ruban de goudron, tu pourras te dire qu’il
s’agit d’une langue de glace et ainsi glisser dessus.
Jackie
Choses qui
rendent heureux : les enfants, un repas de fête sous les arbres en été
Tu fais
un pas vers la maladie. N’aie pas peur,
le ciel est gris, l’immeuble ressemble à un clapier. Mais nous allons t’acheter une de ces petites
maisons de plein pied avec un petit jardin.
Les enfants viendront régulièrement te voir et te faire rire. Puisque cette maladie t’empêche de marcher,
toi qui aimait tant cela, on inventera des jeux dont tu ne soupçonnes même pas
l’existence. On peut vivre de mille
façons, le sais-tu ? Et quand la
maladie aura reculé d’un pas dans ton corps ou dans ta tête seulement, on
organisera un repas de fête sous le platane, là, en été.
Marie-Jo
Choses qui
rendent heureux : boire une bière, la nature
Tu fais
un pas vers Marine le Pen, n’aie pas peur, la nature prendra toujours le
dessus. Comme les arbres poussent dans
notre rue, comme les herbes folles crèvent le bitume, les forces vives de la
nature auront le dernier mot. Du coup,
la loi du plus fort est la meilleure… c’est là où le bât blesse cette femme au
parfum qui nous glisse entre les doigts.
Est-elle forte ? Et si oui,
où est sa force ? Comme l’immeuble
imposant au bout de la rue, elle tente d’étendre son ombre sur les maisonnettes
sagement alignées et bien disciplinées dans leur présence mais tout dépend de
la position du soleil ! Et si
celui-ci tape trop fort, allons boire une bonne bière pour refaire ensemble le
monde de nos rêves, c’est bien lui qui nous mènera hors de l’impasse !
Remke
Choses qui
rendent heureux : les partages, la nature
Tu fais un pas vers « ne pas savoir », n’aie pas peur. Tu es face à ce lieu qui te semble
inhabité. Tu ne sais pas qui est là face
à toi et derrière ces murs. Et pourtant
regarde… regarde ce que la nature te propose.
Elle te présente la vie dans ce silence.
Regarde cet arbre qui aujourd’hui n’a presque plus de feuilles et qui
les retrouvera surement au printemps. Tu
ne sais pas pourquoi ni comment, et pourtant ça arrive… les bourgeons naissent
puis viennent les feuilles, les fleurs et la vie est là. Et puis il y a peut-être quelqu’un,
quelqu’une derrière une fenêtre qui peut partager avec toi ce qu’elle
sait. Les partages apportent souvent des
réponses aux questions que l’on se pose et aussi à celles que l’on ne se posait
pas. Alors, n’aie pas peur, souris, tout
va bien.
Stéphanie
2ème jeu : des pas à foison
Chaque participant reçoit une peinture. On imagine un des personnages faisant un pas
et on écrit la suite, avec :
-
un incipit, le même pour tous, tiré d’un texte
précédent
-
des mots « qui font peur » repris du
jeu précédent et à placer dans le texte dès qu’ils sont tirés du chapeau
-
une liste d’expressions avec le mot
« pas », il faut en reprendre un maximum dans le texte
-
au bout de 5 minutes d’écriture, les peintures
sont échangées et deviennent un nouveau décor à insérer dans l’écriture.
’N'aie
pas peur, souris, tout va bien !
Un
pas de côté et tu seras hors du chemin, hors du sentier de la pensée prémâchée,
des gros pavés négatifs toujours empruntés par tout le monde depuis
longtemps. Au moment où ce faux pas
t’emmène vers ton chemin, la maladie qui s’approchait à grand pas va faire un
pas en arrière. Le vent dans les arbres
va pousser cet oisillon là-bas, il va passer le pas de sa porte et s’élancer,
faire un pas dans le vide, dans la vie.
Dans ta tête, ton cerveau fait les cent pas, tourne et retourne le nom
de Marine le Pen et puis une idée nouvelle va faire un pas de danse dans ton cerveau.
Tourneboulé, celui-ci va mener tes petits pas
claudiquant dans ce village paisible, ignorant tout du radicalisme
religieux. Et c’est à pas de loup qu’est
arrivée la douleur, à nouveau assailli par la maladie, tu te retournes,
allonges le pas et commence les premiers pas qui te rapprochent du grand vide
absolu, ce point d’interrogation géant qui t’attire sans que tu le veuilles,
résolument. Et voilà, tu es résignés, tu
avances un pas devant l’autre sans plus même t’apercevoir de la beauté du
paysage.
Ces fleurs multicolores que tu
écrases sans pitié, résigné à avancer sans savoir où tu vas, sans savoir ce que
tu veux. Résigné à passer seul les quelques
semaines qui te rapproches à petits pas du grand saut. Et, c’est résigné, qu’un deuxième pas de côté
t’a fait tomber dans les bras de celle avec qui tu iras riant et dansant
jusqu’à la fin de ta vie.
Aiyana
N’aie
pas peur, souris, tout va bien… ou pas !
Pauvre petit touriste perdu, tu n’es pas dans tes passables
habitudes. Tu n’as vraiment pas de
chance. Tu pourrais faire un pas devant
l’autre et avancer vers le pas d’une porte.
Mais tu n’ose pas faire le pas de passer ce cap. Tu ne connais pas leur langue, peut-être
sont-ils porteur d’une maladie, et tu avancerais à pas comptés. Mais qu’est-ce que tu ne ferais pas pour
retourner boire une bière, même si en ce moment tu as peur de croiser Marine le
Pen dans une TV. Pour elle, un pas de
coté serait censé et tu pourrais te désaltérer.
Ou alors, tu fais demi-tour.
Retourne sur tes pas, cours à pas de loup vers la forêt calme et après,
même si tu croises un radicaliste religieux qui avance pas à pas, ne cède pas à
la tentation. Ne le regarde pas, ne
l’écoute pas et continue à marcher paisiblement. Cela ne t’induira pas de douleur. En sortant de la forêt, le vide provoqué,
imposé, par le manque de la boisson maltée te fera halluciner.
Dans ce mirage, tu emboiteras le pas de ces ombres
errantes à pas de loup. Tu commenceras
un pas de deux, ils avanceront et tu avanceras.
A force de ne pas savoir où est ton chemin, tu feras le pas de trop et
les ombres continueront à avancer, à pas léger, mais sans toi. Elles t’auront mis au pas.
Béranger
N’aie
pas peur, souris, tout va bien !
Ces mots encourageants font allonger le pas à Pierre et lui permettent
d’espérer d’enfin retrouver la solitude.
Depuis qu’il a reçu les nouvelles de la maladie de son père, il a besoin
de s’échapper. Ce choc est dur pour lui,
encore plus dur que la pensée horrifiante d’une prochaine victoire pour Marine
le Pen. Sorti de la forêt ancienne et
sombre,
Pierre se trouve soudain dans un grand pré fleuri où dansent, légères
comme des papillons, des femmes qui reluisent d’une foi en la radicalisation
religieuse. Pas pour elles le doute et
la douleur !
Pour elles, le vide
existentiel a fait un pont, un pont exotique et étrange entre l’occident et
l’orient. Pour ces femmes, le « pas
savoir » est terminé. Plus
d’inquiétude, plus de questions… Pierre
se sentit bien triste pour elles, et pour le monde, car le doute ouvre les
portes et il a besoin d’ouverture, surtout pour son père…
Candy
N’aie pas peur, souris, tout va bien.
Tu n’as qu’à faire un seul pas de géant pour
rejoindre les deux enfants qui jouent au bord de la rue. Oublie ta maladie qui t’endolorit les os, fais
un pas en avant. Prends toi pour une
feuille morte au vent et fais un pas de géant.
Rattrape les petits qui font leurs premiers pas dans le quartier de
Marine le Pen et
dis-leur qu’ils seront mieux à jouer à pas comptés sur le bord
de mer, déguisés en belles dames avec leurs ombrelles. Ne les laisse pas aller, même à pas légers,
dans le radicalisme religieux, la douleur n’en serait que trop grande. A pas de loup, prends-les par la main et
amène-les dans les bois.
Emboitez le pas
du vieil homme sage qui leur apprendra son pas de danse préféré pour virevolter
entre humour et gaieté.
Françoise
F.
N’aie
pas peur, souris, tout va bien petite fille sur le chemin de l’école.
Fais un pas de côté, et tu reculeras de
quelque secondes le moment fatidique de renter en classe. La maladie de ta maman a mangé une bonne
partie de budget familial mais ton père a travaillé dur pour te permettre de
faire cette rentrée. Tu avances donc à
petits pas comptés espérant retarder au maximum ce moment qui te fait
peur. Si tu savais, tu y courrais à pas
de géant à l’école ! L’instruction
pourrait t’éviter de voter un jour pour Marine le Pen.
Tu
es arrivée dans le village, il est difficile d’éviter les faux pas sur ce pavé
luisant. Les cloches au loin te
rappellent qu’il ne faudra pas oublier les vêpres en rentrant de l’école. Sans le savoir, à pas de loup, tu pourrais
bien te diriger vers le radicalisme religieux.
Tu franchis le pas de la porte, la douleur et la peur ne t’empêcheront
pas de rentrer dans cette classe. Les enfants
sont rigides et silencieux, attendant un signe de la maitresse.
Le vide s’installe en toi en même temps que
glissent sur ton cerveau les règles de grammaire et d’arithmétique. Ton esprit s’envole, tu voudrais renter dans
les pensées de ce monsieur représenté sur la peinture au fond de la classe. Sourit-il en regardant la mer ? Imagine-t-il des voyages à pas de
cheval ? Tu n’en sais rien. Tu es là pour apprendre et ça ne fait que
commencer.
Françoise M.
N’aie pas
peur, souris, tout va bien !
Un pas
en avant dans cette bruyère et ton regard face à l’horizon surprendra ces
embarcations qui avancent pour franchir le pas de la maladie. En effet, ces bateaux sont des représentants
de « maladies sans frontières » et cette course qui avance à pas de
géants évitera de faire les cent pas dans les hôpitaux. Ce tableau, cette Marine, n’a rien de commun,
mise à part le prénom, avec Marine le Pen, peut-être la Bretagne ?
A pas
feutrés, on pourrait s’avancer sur ces nuages, oubliant le radicalisme
religieux, juste pour rêver à pas de loup, en noir et blanc. Les couleurs disparaissent, des silhouettes
se dessinent. Ici, point de douleur dans
le coton de ces brumes, on pourrait esquisser un pas de danse.
Dans
cette rue, déambule un garçon, toute la nature dégouline des murs, des fleurs
descendent des fenêtres et pourtant il redoute le vide. Son pas
léger évite de faire du bruit, il préfère ne pas savoir qui vit derrière
ces murs, ne pas savoir si un enfant fait ses premiers pas.
Jackie
N’aie pas
peur, souris, tout va bien !
Avancer à pas de géant, pour Monsieur, impossible. Il dépasserait Madame, c’est
impoli ! Faire un faux pas,
Madame ? Mon dieu, surtout pas, dans
votre belle robe… !
Ta
maladie, petit garçon, t’empêche à toi de faire des pas de danse. Mais n’aie pas peur, tu franchiras le pas si
tu souris. Arrive jusqu’au bel arbre là,
à petits pas, pour te mettre à l’ombre.
N’écoute pas les grands qui parlent de Marine le Pen, écoute les
oiseaux, le vent, le printemps qui arrive à grands pas.
Les pas perdus des femmes voilées que tu
aperçois à l’horizon, soumises à un radicalisme religieux, n’aie pas peur non
plus, va d’un pas léger. Tout cela n’est
qu’un faux pas de grands qui n’engendre que haine, bagarres et douleurs. Fais toujours un pas en avant,
garçon !
Malgré les tumultes, la
violence, le vide en toi parfois même, tu trouveras, c’est sûr, un compagnon à
qui emboîter le pas. « Ne pas
savoir » n’existera plus pour toi.
Marie-Jo
N’aie pas
peur, souris, tout va bien.
La neige
n’est pas si profonde. Vous deux, ne
vous lâchez pas ! Nous vous avons
donné les GPS et vos raquettes sont plus performantes. Le White
wind blizzard, maladie de l’Antarctique, ne nous empêchera pas de conduire
notre mission, sans faire un pas de côté sur notre objectif. Quand nous aurons franchi le pas que l’on
aperçoit entre ces deux monts, n’ayez crainte, ce n’est pas Marine le Pen que
nous verrons.
Et si nous allongeons le
pas, nous tomberons sur la base 12TC, elle se repère par sa longue passerelle
jaune. C’est une base franco-chinoise
où, en 1917, à pas de loups, nos amis chinois, sans aucun radicalisme
religieux, nous ont donné une sacrée leçon de biologie. Car c’est à pas de géants qu’ils avançaient
déjà dans la recherche de l’ADN des micro-algues trouvées dans les carottes
prélevées. C’est grâce à eux que sans
douleur et à pas comptés, les progrès en terme de compréhension de cet
écosystème si extrême purent être fait.
La recherche scientifique n’est pas une voie bien droite balisée
d’étapes, c’est parfois après une période de vide où l’on a la sensation
d’avancer en faisant des pas de danse sur des pavés bien organisés. Parfois, faire un faux pas dans les hypothèses
ou ne pas savoir frapper à la bonne porte qui nous livrera le secret.
Odile
N’aie pas
peur, souris, tout va bien.
Un pas en
avant et ta vision de ce paysage aura atteint le paroxysme de domination mais,
un pas de trop et tu franchis le pas, entre deux mondes, entre deux vies. Ici, ce n’est ni un accident, ni la maladie
qui décidera de ton sort mais bien ce faux pas qui te portera au pas de la
porte de Saint Pierre ! Dans cette
exaltation romantique, ne vaut-il pas mieux faire un pas de danse et entrainer
dans une valse celle pour qui ton cœur soupir, la Marine le Pen de tes
sentiments ? Celle qui met au pas
tes émotions et tes réactions.
Retourne
toi et dévale la pente, allonge le pas, cours comme si tu étais poursuivi par
des fanatiques religieux qui ont juré ta perte.
Retourne, reviens, même si la douleur d’avoir l’impression de faire dans
ce monde tes premiers pas car le vide, tu l’as laissé derrière, il appartient
désormais au passé… adapte ta marche à
celle des promeneurs que tu croises, emboîte-leur le pas.
Et, malgré les vapeurs et les flaques restant
de l’averse violente qui s’est abattue sur toi, l’orage est bien fini. Accueille d’un pas léger l’instant qui arrive
car il faut savoir accueillir les possibilités.
Ton esprit vacant méditera comme les errants des salles des pas perdus.
Remke
Il
ne va rien te faire.
Fais un pas de côté
s’il se dirige droit sur toi. C’est une
maladie que d’avoir peur de l’autre. Sur
ce pont, tu croiseras toute sorte de gens, des qui font des pas de géant,
d’autres qui avancent au pas de l’oie, un peu comme pourrait le faire Marine le
Pen. Des courageux qui oseront franchir
le pas.
Maintenant que nous sommes sur
le chemin, nous pouvons avancer à petits pas.
Tu vois, le radicalisme religieux est lui un moyen de faire un pas en
arrière alors que nous pourrions par la religion faire les cent pas.
-
mais
que faire quand je ressens la douleur ?
-
tu
peux faire un pas de danse pour alléger tes émotions et valser dans l’air du
temps
-
oui,
mais si je me retrouve face au vide, comme ici face à la mer sur cette
falaise ?
-
alors,
respire les embruns, ancre-toi dans le sol, fixe l’horizon et laisse le vent
caresser ton visage
-
mais
que va-t-il se passer ?
-
« ne
pas savoir » est finalement ta plus grande peur. Alors regarde, sent, respire et surtout n’aie
pas peur, souris, tout va bien !
Stéphanie
3ème jeu : le pantoum
Inspiré d’une forme poétique indonésienne, un poème avec un
rythme que vous allez vite comprendre.
Le 1er vers est imposé et le 3ème est
choisi dans le texte précédent.
Un petit
pas pour l’Homme mais un grand pas pour l’humanité
Une
grande phrase parmi d’autres sur les grandes lois de la vie
Un pas de
côté et tu seras hors du chemin, hors du sentier de la pensée prémâchée
Une idée
qui s’inscrit sur ton visage avec envie
Une
grande phrase parmi d’autres sur les grandes lois de la vie
Une
pensée qu’on t’a insufflée qui grandit lentement
Une idée
qui s’inscrit sur ton visage avec envie
Une
décision que tu appliqueras sûrement
Une
pensée qu’on t’a insufflée qui grandit lentement
Un grand
bouleversement dans ta vie
Une
décision que tu appliqueras sûrement
Un choix
qui te coûtera plus tard, oublie
Un grand
bouleversement dans ta vie
Un risque
à prendre, c’est choisir
Un choix
qui te coûtera plus tard, oublie
Un
nouveau chapitre reste à écrire
Aiyana
Un petit
pas pour l’Homme mais un grand pas pour l’humanité
La
première observation d’une graine en germination dans l’histoire
La nature
t’appelle, le printemps est un moment magique
De là
l’expérience nait, tu remets une graine en terre
La
première observation d’une graine en germination dans l’histoire
Un jour
tu récolteras le fruit de ce geste
De là
l’expérience nait, tu remets une graine en terre
Te voilà
devenu agriculteur
Un jour
tu récolteras le fruit de ce geste
Des
fleurs à nouveau naîtront des graines
De là
l’expérience nait, tu remets une graine en terre
Tu ne
cueilleras plus par hasard.
Françoise F.
Un petit
pas pour l’Homme mais un grand pas pour l’humanité
Un pas de
géant pour celui qui sait rêver
Sourit-il
en regardant la mer ?
La lune
ne l’a pas attendu pour tourner
Un pas de
géant pour celui qui sait rêver
Un pas
nécessaire si on veut danser
La lune
ne l’a pas attendu pour tourner
Elle a
rendez-vous avec le soleil depuis très longtemps
Un pas
nécessaire si on veut danser
Une valse
à mille temps pour franchir le pas
Elle a rendez-vous
avec le soleil depuis très longtemps
Il est
parti manger des frites avec Madeleine
Une valse
à mille temps pour franchir le pas
Le pas de
deux que je veux danser avec toi
Il est
parti manger des frites avec Madeleine
Je
noierai ma peine dans des litres de n’importe quoi
Françoise M.
Un petit
pas pour l’Homme mais un grand pas pour l’humanité
L’humanité,
comment faire pour qu’elle soit plus douce ?
Ne pas
savoir si un enfant fait ses premiers pas
Fermer
les yeux et oublier
L’humanité,
comment faire pour qu’elle soit plus douce ?
Qui peut
m’aider ? Doit-on
Fermer
les yeux et oublier
Ou bien
chercher de l’aide
Qui peut
m’aider ? Doit-on
Se
refermer dans son petit monde
Ou bien
chercher de l’aide
Autour de
soi
Se
refermer dans son petit monde
Facile et
après ?
Autour de
soi
La vie
continue, quel bonheur !
Jackie
Un petit
pas pour l’Homme mais un grand pas pour l’humanité
L’accueil
de l’autre quel qu’il soit en est un
On peut
vivre de mille façons le sais-tu ?
Il suffit
à chaque fois de s’adapter.
L’accueil
de l’autre quel qu’il soit en est un
Ouvrir
ses sens et accueillir
Il suffit
à chaque fois de s’adapter
D’aller
chercher tout au fond l’inspiration
Ouvrir
ses sens et accueillir
Vouloir
et lutter à tout prix
D’aller
chercher tout au fond l’inspiration
Ce
savoir-faire que l’on a tous
Vouloir
et lutter à tout prix
Tel un
vrai être humain sensible
Ce
savoir-faire que l’on a tous
Mais que
Marine le Pen veut enfouir.
Marie-Jo
Un petit pas pour l’Homme mais un grand pas pour l’humanité
Dans
cette terre extrême de l’Antarctique si peu connue
Nos amis
chinois sans aucun radicalisme religieux ni scientifiques nous ont donné une
sacrée leçon de biologie
La vie
des humains dépend des microorganismes observés
Dans
cette terre extrême de l’Antarctique si peu connue
Où tout
n’est que blanc, froid et vent violent
La vie
des humains dépend des microorganismes observés
Mais
aussi des équipements high-tech qui leur permettent de se déplacer
Où tout
n’est que blanc, froid et vent violent
Les
hommes et les femmes perdus dans leur idéal de recherche ordi à la main
Mais
aussi des équipements high-tech qui leur permettent de se déplacer
Avancent
à pas comptés et s’emboîtent le pas mission après mission
Les
hommes et les femmes perdus dans leur idéal de recherche ordi à la main
Combinaison
bleues, rouges, vertes selon leur secteur de recherche
Avancent
à pas comptés et s’emboîtent le pas mission après mission
Comprendre
les effets du réchauffement climatique, voilà le défi.
Odile
Un petit
pas pour l’Homme mais un grand pas pour l’humanité
Un pas de
danse pour y apporter de la légèreté
Ton
esprit vacant méditera comme les errants des salles des pas perdus
Les pensées
les plus profondes feront surface à pas de loup.
Un pas de
danse pour y apporter de la légèreté
Savoir ou
ne pas savoir n’est pas la question posée
Les
pensées les plus profondes feront surface à pas de loup.
Et
l’envie de créer demeurera plus forte que tout
Savoir ou
ne pas savoir n’est pas la question posée
Verbaliser,
ergoter, théoriser, où reste le vrai ?
Et
l’envie de créer demeurera plus forte que tout
Puisque
l’homme lui-même fait partie des fous
Et
l’envie de créer demeurera plus forte que tout
Ce que
l’on découvre, expérimente et que l’on peut partager
Puisque
l’homme lui-même fait partie des fous
Ensemble,
à pas de danse, virevoltons partout !
Remke
Un petit
pas pour l’Homme mais un grand pas pour l’humanité
Les
voyages dans l’espace me donnent le vertige
Alors
respire les embruns, ancre-toi dans le sol, fixe l’horizon et laisse le vent
caresser ton visage
Permets-toi
de sentir et vivre ici et maintenant
Les
voyages dans l’espace me donnent le vertige
Mais tu
es dans l’espace et la terre fait une ronde
Permets-toi
de sentir et vivre ici et maintenant
Pendant
que notre dame bleue fait sa révolution
Mais tu
es dans l’espace et la terre fait une ronde
Les
rythmes de l’univers donnent le ton
Pendant
que notre dame bleue fait sa révolution
Nous
sommes emportés par le mouvement de la vie
Les
rythmes de l’univers donnent le ton
Des sons
discrets résonnent et vibrent à l’unisson
Nous
sommes emportés par le mouvement de la vie
Pour
qu’enfin réunis…
Stéphanie
Quel boulot pour Françoise,
RépondreSupprimerbravo !!
Jackie