le 13 février 2017: je fais un pas...



1er jeu : tu fais un pas vers…
Chaque participant écrit sur des petits papiers LA chose qui lui fait peur et deux choses qui le rendent heureux.
Les papiers sont mis au chapeau et retirés au hasard.
Sur le haut de la feuille, on écrit « tu fais un pas vers (LA chose qui fait peur) n’aie pas peur » et on écrit la suite en introduisant les deux éléments qui rendent heureux.
Une contrainte : introduire dans l’écriture un décor tiré au hasard d’un livre de photos de la ville de Detroit



Choses qui rendent heureux : le printemps, la bière



Tu fais un pas vers le radicalisme religieux.  N’aie pas peur car dans ta petite bulle, dans ton petit quartier symétrique, le temps s’est arrêté.  Tout recommence sans cesse identique à lui-même, un printemps éternel rendu joyeux par des litres de bière pas chère.  N’aie pas peur car la peur que tu dégages va t’attirer, par une dérivation de la loi de l’attraction, tes propres peurs.  Oublie le radicalisme religieux, car plus tu en auras peur, plus il aura de pouvoir sur toi et plus cela risque de t’arriver.  Noie ta peur, oublie-la, ferme les yeux et croise les doigts.

     Aiyana

Choses qui rendent heureux : la chanson, les surprises



Tu fais un pas vers le Brexit, n’aie pas peur, la chanson des machines et la fumée des cheminées surpasseront ce moment.  Il ne faut pas voir cela comme une surprise, c’était prévu.  Pour certains, cela sonne le glas du pays, pour d’autres cela est le début d’un nouveau départ.  Le temps nous le dira…

     Béranger


Choses qui rendent heureux : voir les autres sourire, une balade en forêt



Tu fais un pas vers l’araignée.  N’aie pas peur, tu trouveras le courage qu’il te faut!  Tu devras faire deux choses, deux choses sur lesquelles tu pourras compter.

En premier, souviens-toi du plaisir que de voir les autres sourire te donne.  Cela te remontera le moral malgré le gris triste que génère notre HLM.  Avec ce petit élan positif, tu pourras mettre un pied devant l’autre et, silencieusement, doucement, tu verras, tu trouveras ton bonheur !  Tu seras en balade dans la forêt, dans le vent éblouissant des feuilles qui dansent.

     Candy

Choses qui rendent heureux : l’arrivée du printemps, les animaux



Tu fais un pas vers le vide.  N’aie pas peur.  L’immeuble est haut certes, et avoir les pieds au bord du vide, tout au bord du vide, n’est pas la position la plus confortable que tu connaisses.  Mais fais-moi confiance.  Regarde sous la pointe de tes pieds, les jeunes feuilles des grands arbres te chatouillent presque.  La nature t’appelle, c’est un moment magique : l’arrivée du printemps.  Il se passe à ce moment-là des choses extraordinaires.  La vie renaît, pousse, jaillit, tes ailes pousseront comme celles des papillons.  Fais un pas vers le vide et rêve de devenir un animal ailé, nouvellement né.

     Françoise F.

Choses qui rendent heureux : me perdre dans la vie des autres, dans un livre.  Rencontrer des copains



Tu fais un pas vers la douleur, n’aie pas peur.  Lève les pieds suffisamment hauts pour ne pas te trébucher sur les pavés disjoints.  Tu resteras debout.  Dans ta sombre maison de brique, tu inviteras des copains et tu rentreras dans leur vie pour y découvrir des moments heureux.  Tu pourras aussi aller t’asseoir devant l’usine abandonnée, profitant d’un rayon de soleil.  Tu te perdras alors dans un bon livre.  Tu oublieras ainsi les douleurs de la vie, pour un temps du moins.

     Françoise M.

Choses qui rendent heureux : le sport, la glace



Tu fais un pas vers le brouillard en montagne.  N’aie pas peur, dans ce site tu ne peux pas te perdre.  A droite, à gauche, en face, des milliers d’yeux te regardent, des lumières te guideront semblables à une armée de vers luisants.  La pelouse t’accueillera pour faire du sport en plein air, à l’ombre des arbres.  Le ruban de goudron, tu pourras te dire qu’il s’agit d’une langue de glace et ainsi glisser dessus.

     Jackie

Choses qui rendent heureux : les enfants, un repas de fête sous les arbres en été



Tu fais un pas vers la maladie.  N’aie pas peur, le ciel est gris, l’immeuble ressemble à un clapier.  Mais nous allons t’acheter une de ces petites maisons de plein pied avec un petit jardin.  Les enfants viendront régulièrement te voir et te faire rire.  Puisque cette maladie t’empêche de marcher, toi qui aimait tant cela, on inventera des jeux dont tu ne soupçonnes même pas l’existence.  On peut vivre de mille façons, le sais-tu ?  Et quand la maladie aura reculé d’un pas dans ton corps ou dans ta tête seulement, on organisera un repas de fête sous le platane, là, en été.

     Marie-Jo

Choses qui rendent heureux : boire une bière, la nature

Tu fais un pas vers Marine le Pen, n’aie pas peur, la nature prendra toujours le dessus.  Comme les arbres poussent dans notre rue, comme les herbes folles crèvent le bitume, les forces vives de la nature auront le dernier mot.  Du coup, la loi du plus fort est la meilleure… c’est là où le bât blesse cette femme au parfum qui nous glisse entre les doigts.  Est-elle forte ?  Et si oui, où est sa force ?  Comme l’immeuble imposant au bout de la rue, elle tente d’étendre son ombre sur les maisonnettes sagement alignées et bien disciplinées dans leur présence mais tout dépend de la position du soleil !  Et si celui-ci tape trop fort, allons boire une bonne bière pour refaire ensemble le monde de nos rêves, c’est bien lui qui nous mènera hors de l’impasse !

     Remke

Choses qui rendent heureux : les partages, la nature



Tu fais un pas vers « ne pas savoir », n’aie pas peur.  Tu es face à ce lieu qui te semble inhabité.  Tu ne sais pas qui est là face à toi et derrière ces murs.  Et pourtant regarde… regarde ce que la nature te propose.  Elle te présente la vie dans ce silence.  Regarde cet arbre qui aujourd’hui n’a presque plus de feuilles et qui les retrouvera surement au printemps.  Tu ne sais pas pourquoi ni comment, et pourtant ça arrive… les bourgeons naissent puis viennent les feuilles, les fleurs et la vie est là.  Et puis il y a peut-être quelqu’un, quelqu’une derrière une fenêtre qui peut partager avec toi ce qu’elle sait.  Les partages apportent souvent des réponses aux questions que l’on se pose et aussi à celles que l’on ne se posait pas.  Alors, n’aie pas peur, souris, tout va bien.
     Stéphanie



2ème jeu : des pas à foison
Chaque participant reçoit une peinture.  On imagine un des personnages faisant un pas et on écrit la suite, avec :
-         un incipit, le même pour tous, tiré d’un texte précédent
-         des mots « qui font peur » repris du jeu précédent et à placer dans le texte dès qu’ils sont tirés du chapeau
-         une liste d’expressions avec le mot « pas », il faut en reprendre un maximum dans le texte
-         au bout de 5 minutes d’écriture, les peintures sont échangées et deviennent un nouveau décor à insérer dans l’écriture.




N'aie pas peur, souris, tout va bien !  

 Un pas de côté et tu seras hors du chemin, hors du sentier de la pensée prémâchée, des gros pavés négatifs toujours empruntés par tout le monde depuis longtemps.  Au moment où ce faux pas t’emmène vers ton chemin, la maladie qui s’approchait à grand pas va faire un pas en arrière.  Le vent dans les arbres va pousser cet oisillon là-bas, il va passer le pas de sa porte et s’élancer, faire un pas dans le vide, dans la vie.  Dans ta tête, ton cerveau fait les cent pas, tourne et retourne le nom de Marine le Pen et puis une idée nouvelle va faire un pas de danse dans ton cerveau.  

 Tourneboulé, celui-ci va mener tes petits pas claudiquant dans ce village paisible, ignorant tout du radicalisme religieux.  Et c’est à pas de loup qu’est arrivée la douleur, à nouveau assailli par la maladie, tu te retournes, allonges le pas et commence les premiers pas qui te rapprochent du grand vide absolu, ce point d’interrogation géant qui t’attire sans que tu le veuilles, résolument.  Et voilà, tu es résignés, tu avances un pas devant l’autre sans plus même t’apercevoir de la beauté du paysage.  

 Ces fleurs multicolores que tu écrases sans pitié, résigné à avancer sans savoir où tu vas, sans savoir ce que tu veux.  Résigné à passer seul les quelques semaines qui te rapproches à petits pas du grand saut.  Et, c’est résigné, qu’un deuxième pas de côté t’a fait tomber dans les bras de celle avec qui tu iras riant et dansant jusqu’à la fin de ta vie.
     Aiyana


N’aie pas peur, souris, tout va bien… ou pas !  Pauvre petit touriste perdu, tu n’es pas dans tes passables habitudes.  Tu n’as vraiment pas de chance.  Tu pourrais faire un pas devant l’autre et avancer vers le pas d’une porte.  Mais tu n’ose pas faire le pas de passer ce cap.  Tu ne connais pas leur langue, peut-être sont-ils porteur d’une maladie, et tu avancerais à pas comptés.  Mais qu’est-ce que tu ne ferais pas pour retourner boire une bière, même si en ce moment tu as peur de croiser Marine le Pen dans une TV.  Pour elle, un pas de coté serait censé et tu pourrais te désaltérer.  Ou alors, tu fais demi-tour. 

 Retourne sur tes pas, cours à pas de loup vers la forêt calme et après, même si tu croises un radicaliste religieux qui avance pas à pas, ne cède pas à la tentation.  Ne le regarde pas, ne l’écoute pas et continue à marcher paisiblement.  Cela ne t’induira pas de douleur.  En sortant de la forêt, le vide provoqué, imposé, par le manque de la boisson maltée te fera halluciner. 

 Dans ce mirage, tu emboiteras le pas de ces ombres errantes à pas de loup.  Tu commenceras un pas de deux, ils avanceront et tu avanceras.  A force de ne pas savoir où est ton chemin, tu feras le pas de trop et les ombres continueront à avancer, à pas léger, mais sans toi.  Elles t’auront mis au pas.

     Béranger





N’aie pas peur, souris, tout va bien ! 

Ces mots encourageants font allonger le pas à Pierre et lui permettent d’espérer d’enfin retrouver la solitude.  Depuis qu’il a reçu les nouvelles de la maladie de son père, il a besoin de s’échapper.  Ce choc est dur pour lui, encore plus dur que la pensée horrifiante d’une prochaine victoire pour Marine le Pen.  Sorti de la forêt ancienne et sombre, 

Pierre se trouve soudain dans un grand pré fleuri où dansent, légères comme des papillons, des femmes qui reluisent d’une foi en la radicalisation religieuse.  Pas pour elles le doute et la douleur ! 

 Pour elles, le vide existentiel a fait un pont, un pont exotique et étrange entre l’occident et l’orient.  Pour ces femmes, le « pas savoir » est terminé.  Plus d’inquiétude, plus de questions…  Pierre se sentit bien triste pour elles, et pour le monde, car le doute ouvre les portes et il a besoin d’ouverture, surtout pour son père…
     Candy




N’aie pas peur, souris, tout va bien.  

 Tu n’as qu’à faire un seul pas de géant pour rejoindre les deux enfants qui jouent au bord de la rue.  Oublie ta maladie qui t’endolorit les os, fais un pas en avant.  Prends toi pour une feuille morte au vent et fais un pas de géant.  Rattrape les petits qui font leurs premiers pas dans le quartier de Marine le Pen et 

dis-leur qu’ils seront mieux à jouer à pas comptés sur le bord de mer, déguisés en belles dames avec leurs ombrelles.  Ne les laisse pas aller, même à pas légers, dans le radicalisme religieux, la douleur n’en serait que trop grande.  A pas de loup, prends-les par la main et amène-les dans les bois. 

 Emboitez le pas du vieil homme sage qui leur apprendra son pas de danse préféré pour virevolter entre humour et gaieté.

     Françoise F.









N’aie pas peur, souris, tout va bien petite fille sur le chemin de l’école.   
Fais un pas de côté, et tu reculeras de quelque secondes le moment fatidique de renter en classe.  La maladie de ta maman a mangé une bonne partie de budget familial mais ton père a travaillé dur pour te permettre de faire cette rentrée.  Tu avances donc à petits pas comptés espérant retarder au maximum ce moment qui te fait peur.  Si tu savais, tu y courrais à pas de géant à l’école !  L’instruction pourrait t’éviter de voter un jour pour Marine le Pen.


Tu es arrivée dans le village, il est difficile d’éviter les faux pas sur ce pavé luisant.  Les cloches au loin te rappellent qu’il ne faudra pas oublier les vêpres en rentrant de l’école.  Sans le savoir, à pas de loup, tu pourrais bien te diriger vers le radicalisme religieux.  Tu franchis le pas de la porte, la douleur et la peur ne t’empêcheront pas de rentrer dans cette classe.  Les enfants sont rigides et silencieux, attendant un signe de la maitresse. 

 Le vide s’installe en toi en même temps que glissent sur ton cerveau les règles de grammaire et d’arithmétique.  Ton esprit s’envole, tu voudrais renter dans les pensées de ce monsieur représenté sur la peinture au fond de la classe.  Sourit-il en regardant la mer ?  Imagine-t-il des voyages à pas de cheval ?  Tu n’en sais rien.  Tu es là pour apprendre et ça ne fait que commencer.

     Françoise M.



N’aie pas peur, souris, tout va bien ! 

 Un pas en avant dans cette bruyère et ton regard face à l’horizon surprendra ces embarcations qui avancent pour franchir le pas de la maladie.  En effet, ces bateaux sont des représentants de « maladies sans frontières » et cette course qui avance à pas de géants évitera de faire les cent pas dans les hôpitaux.  Ce tableau, cette Marine, n’a rien de commun, mise à part le prénom, avec Marine le Pen, peut-être la Bretagne ? 


A pas feutrés, on pourrait s’avancer sur ces nuages, oubliant le radicalisme religieux, juste pour rêver à pas de loup, en noir et blanc.  Les couleurs disparaissent, des silhouettes se dessinent.  Ici, point de douleur dans le coton de ces brumes, on pourrait esquisser un pas de danse.  


Dans cette rue, déambule un garçon, toute la nature dégouline des murs, des fleurs descendent des fenêtres et pourtant il redoute le vide.  Son pas  léger évite de faire du bruit, il préfère ne pas savoir qui vit derrière ces murs, ne pas savoir si un enfant fait ses premiers pas.

     Jackie






N’aie pas peur, souris, tout va bien !   
Avancer à pas de géant, pour Monsieur, impossible.  Il dépasserait Madame, c’est impoli !  Faire un faux pas, Madame ?  Mon dieu, surtout pas, dans votre belle robe… !
Ta maladie, petit garçon, t’empêche à toi de faire des pas de danse.  Mais n’aie pas peur, tu franchiras le pas si tu souris.  Arrive jusqu’au bel arbre là, à petits pas, pour te mettre à l’ombre.  N’écoute pas les grands qui parlent de Marine le Pen, écoute les oiseaux, le vent, le printemps qui arrive à grands pas. 

 Les pas perdus des femmes voilées que tu aperçois à l’horizon, soumises à un radicalisme religieux, n’aie pas peur non plus, va d’un pas léger.  Tout cela n’est qu’un faux pas de grands qui n’engendre que haine, bagarres et douleurs.  Fais toujours un pas en avant, garçon ! 

 Malgré les tumultes, la violence, le vide en toi parfois même, tu trouveras, c’est sûr, un compagnon à qui emboîter le pas.  « Ne pas savoir » n’existera plus pour toi.
     Marie-Jo


N’aie pas peur, souris, tout va bien.   
La neige n’est pas si profonde.  Vous deux, ne vous lâchez pas !  Nous vous avons donné les GPS et vos raquettes sont plus performantes.  Le White wind blizzard, maladie de l’Antarctique, ne nous empêchera pas de conduire notre mission, sans faire un pas de côté sur notre objectif.  Quand nous aurons franchi le pas que l’on aperçoit entre ces deux monts, n’ayez crainte, ce n’est pas Marine le Pen que nous verrons.  

 Et si nous allongeons le pas, nous tomberons sur la base 12TC, elle se repère par sa longue passerelle jaune.  C’est une base franco-chinoise où, en 1917, à pas de loups, nos amis chinois, sans aucun radicalisme religieux, nous ont donné une sacrée leçon de biologie.  Car c’est à pas de géants qu’ils avançaient déjà dans la recherche de l’ADN des micro-algues trouvées dans les carottes prélevées.  C’est grâce à eux que sans douleur et à pas comptés, les progrès en terme de compréhension de cet écosystème si extrême purent être fait. 

 La recherche scientifique n’est pas une voie bien droite balisée d’étapes, c’est parfois après une période de vide où l’on a la sensation d’avancer en faisant des pas de danse sur des pavés bien organisés.  Parfois, faire un faux pas dans les hypothèses ou ne pas savoir frapper à la bonne porte qui nous livrera le secret.
     Odile





N’aie pas peur, souris, tout va bien.  

 Un pas en avant et ta vision de ce paysage aura atteint le paroxysme de domination mais, un pas de trop et tu franchis le pas, entre deux mondes, entre deux vies.  Ici, ce n’est ni un accident, ni la maladie qui décidera de ton sort mais bien ce faux pas qui te portera au pas de la porte de Saint Pierre !  Dans cette exaltation romantique, ne vaut-il pas mieux faire un pas de danse et entrainer dans une valse celle pour qui ton cœur soupir, la Marine le Pen de tes sentiments ?  Celle qui met au pas tes émotions et tes réactions.  

 Retourne toi et dévale la pente, allonge le pas, cours comme si tu étais poursuivi par des fanatiques religieux qui ont juré ta perte.  Retourne, reviens, même si la douleur d’avoir l’impression de faire dans ce monde tes premiers pas car le vide, tu l’as laissé derrière, il appartient désormais au passé…  adapte ta marche à celle des promeneurs que tu croises, emboîte-leur le pas. 

 Et, malgré les vapeurs et les flaques restant de l’averse violente qui s’est abattue sur toi, l’orage est bien fini.  Accueille d’un pas léger l’instant qui arrive car il faut savoir accueillir les possibilités.  Ton esprit vacant méditera comme les errants des salles des pas perdus.

     Remke

Il ne va rien te faire. 

Fais un pas de côté s’il se dirige droit sur toi.  C’est une maladie que d’avoir peur de l’autre.  Sur ce pont, tu croiseras toute sorte de gens, des qui font des pas de géant, d’autres qui avancent au pas de l’oie, un peu comme pourrait le faire Marine le Pen.  Des courageux qui oseront franchir le pas. 

Maintenant que nous sommes sur le chemin, nous pouvons avancer à petits pas.  Tu vois, le radicalisme religieux est lui un moyen de faire un pas en arrière alors que nous pourrions par la religion faire les cent pas.

-         mais que faire quand je ressens la douleur ?

-         tu peux faire un pas de danse pour alléger tes émotions et valser dans l’air du temps


-         oui, mais si je me retrouve face au vide, comme ici face à la mer sur cette falaise ?

-         alors, respire les embruns, ancre-toi dans le sol, fixe l’horizon et laisse le vent caresser ton visage

-         mais que va-t-il se passer ?

-         « ne pas savoir » est finalement ta plus grande peur.  Alors regarde, sent, respire et surtout n’aie pas peur, souris, tout va bien !

Stéphanie


3ème jeu : le pantoum

Inspiré d’une forme poétique indonésienne, un poème avec un rythme que vous allez vite comprendre.

Le 1er vers est imposé et le 3ème est choisi dans le texte précédent.





Un petit pas pour l’Homme mais un grand pas pour l’humanité

Une grande phrase parmi d’autres sur les grandes lois de la vie

Un pas de côté et tu seras hors du chemin, hors du sentier de la pensée prémâchée

Une idée qui s’inscrit sur ton visage avec envie



Une grande phrase parmi d’autres sur les grandes lois de la vie

Une pensée qu’on t’a insufflée qui grandit lentement

Une idée qui s’inscrit sur ton visage avec envie

Une décision que tu appliqueras sûrement



Une pensée qu’on t’a insufflée qui grandit lentement

Un grand bouleversement dans ta vie

Une décision que tu appliqueras sûrement

Un choix qui te coûtera plus tard, oublie



Un grand bouleversement dans ta vie

Un risque à prendre, c’est choisir

Un choix qui te coûtera plus tard, oublie

Un nouveau chapitre reste à écrire

     Aiyana



Un petit pas pour l’Homme mais un grand pas pour l’humanité

La première observation d’une graine en germination dans l’histoire

La nature t’appelle, le printemps est un moment magique

De là l’expérience nait, tu remets une graine en terre



La première observation d’une graine en germination dans l’histoire

Un jour tu récolteras le fruit de ce geste

De là l’expérience nait, tu remets une graine en terre

Te voilà devenu agriculteur



Un jour tu récolteras le fruit de ce geste

Des fleurs à nouveau naîtront des graines

De là l’expérience nait, tu remets une graine en terre

Tu ne cueilleras plus par hasard.

     Françoise F.


Un petit pas pour l’Homme mais un grand pas pour l’humanité

Un pas de géant pour celui qui sait rêver

Sourit-il en regardant la mer ?

La lune ne l’a pas attendu pour tourner



Un pas de géant pour celui qui sait rêver

Un pas nécessaire si on veut danser

La lune ne l’a pas attendu pour tourner

Elle a rendez-vous avec le soleil depuis très longtemps



Un pas nécessaire si on veut danser

Une valse à mille temps pour franchir le pas

Elle a rendez-vous avec le soleil depuis très longtemps

Il est parti manger des frites avec Madeleine



Une valse à mille temps pour franchir le pas

Le pas de deux que je veux danser avec toi

Il est parti manger des frites avec Madeleine

Je noierai ma peine dans des litres de n’importe quoi

     Françoise M.


Un petit pas pour l’Homme mais un grand pas pour l’humanité

L’humanité, comment faire pour qu’elle soit plus douce ?

Ne pas savoir si un enfant fait ses premiers pas

Fermer les yeux et oublier



L’humanité, comment faire pour qu’elle soit plus douce ?

Qui peut m’aider ?  Doit-on

Fermer les yeux et oublier

Ou bien chercher de l’aide



Qui peut m’aider ?  Doit-on

Se refermer dans son petit monde

Ou bien chercher de l’aide

Autour de soi



Se refermer dans son petit monde

Facile et après ?

Autour de soi

La vie continue, quel bonheur !

     Jackie


Un petit pas pour l’Homme mais un grand pas pour l’humanité

L’accueil de l’autre quel qu’il soit en est un

On peut vivre de mille façons le sais-tu ?

Il suffit à chaque fois de s’adapter.



L’accueil de l’autre quel qu’il soit en est un

Ouvrir ses sens et accueillir

Il suffit à chaque fois de s’adapter

D’aller chercher tout au fond l’inspiration



Ouvrir ses sens et accueillir

Vouloir et lutter à tout prix

D’aller chercher tout au fond l’inspiration

Ce savoir-faire que l’on a tous



Vouloir et lutter à tout prix

Tel un vrai être humain sensible

Ce savoir-faire que l’on a tous

Mais que Marine le Pen veut enfouir.

     Marie-Jo


Un petit pas pour l’Homme mais un grand pas pour l’humanité

Dans cette terre extrême de l’Antarctique si peu connue

Nos amis chinois sans aucun radicalisme religieux ni scientifiques nous ont donné une sacrée leçon de biologie

La vie des humains dépend des microorganismes observés



Dans cette terre extrême de l’Antarctique si peu connue

Où tout n’est que blanc, froid et vent violent

La vie des humains dépend des microorganismes observés

Mais aussi des équipements high-tech qui leur permettent de se déplacer



Où tout n’est que blanc, froid et vent violent

Les hommes et les femmes perdus dans leur idéal de recherche ordi à la main

Mais aussi des équipements high-tech qui leur permettent de se déplacer

Avancent à pas comptés et s’emboîtent le pas mission après mission



Les hommes et les femmes perdus dans leur idéal de recherche ordi à la main

Combinaison bleues, rouges, vertes selon leur secteur de recherche

Avancent à pas comptés et s’emboîtent le pas mission après mission

Comprendre les effets du réchauffement climatique, voilà le défi.

     Odile


Un petit pas pour l’Homme mais un grand pas pour l’humanité

Un pas de danse pour y apporter de la légèreté

Ton esprit vacant méditera comme les errants des salles des pas perdus

Les pensées les plus profondes feront surface à pas de loup.



Un pas de danse pour y apporter de la légèreté

Savoir ou ne pas savoir n’est pas la question posée

Les pensées les plus profondes feront surface à pas de loup.

Et l’envie de créer demeurera plus forte que tout



Savoir ou ne pas savoir n’est pas la question posée

Verbaliser, ergoter, théoriser, où reste le vrai ?

Et l’envie de créer demeurera plus forte que tout

Puisque l’homme lui-même fait partie des fous



Et l’envie de créer demeurera plus forte que tout

Ce que l’on découvre, expérimente et que l’on peut partager

Puisque l’homme lui-même fait partie des fous

Ensemble, à pas de danse, virevoltons partout !

     Remke


Un petit pas pour l’Homme mais un grand pas pour l’humanité

Les voyages dans l’espace me donnent le vertige

Alors respire les embruns, ancre-toi dans le sol, fixe l’horizon et laisse le vent caresser ton visage

Permets-toi de sentir et vivre ici et maintenant



Les voyages dans l’espace me donnent le vertige

Mais tu es dans l’espace et la terre fait une ronde

Permets-toi de sentir et vivre ici et maintenant

Pendant que notre dame bleue fait sa révolution



Mais tu es dans l’espace et la terre fait une ronde

Les rythmes de l’univers donnent le ton

Pendant que notre dame bleue fait sa révolution

Nous sommes emportés par le mouvement de la vie



Les rythmes de l’univers donnent le ton

Des sons discrets résonnent et vibrent à l’unisson

Nous sommes emportés par le mouvement de la vie

Pour qu’enfin réunis…

     Stéphanie


 


 

1 commentaire: